Les probabilités sont riches en résultats mystifiants et contre-intuitifs. Et tous ces résultats sont à notre portée, tels quels, sans artifice. Imaginez alors lorsqu’on « arrange » les nombres dans un problème de probabilités (un peu comme, en deuxième secondaire, lorsqu’on demande aux élèves de calculer l’aire et la circonférence d’un cercle de rayon
Exemple :
On lance un dé régulier à six faces
fois. Quelle est la probabilité d’obtenir un six exactement une fois dans cette séquence de lancers ?
À chaque lancer, la probabilité d’obtenir un six est évidemment
ABBBBBBBBBB BABBBBBBBBB BBABBBBBBBB
BBBABBBBBBB BBBBABBBBBB BBBBBABBBBB
BBBBBBABBBB BBBBBBBABBB BBBBBBBBABB
BBBBBBBBBAB BBBBBBBBBBA
où A est correspond à {Obtenir un
Les mathématiciens possèdent un outil, le coefficient binomial, qui leur permet d’obtenir ce résultat sans dénombrer tous les résultats possibles. Ils savent qu’il y a
On lance un dé régulier à six faces
fois. Quelle est la probabilité d’obtenir un six exactement deux fois dans cette séquence de lancers ?
La probabilité d’obtenir deux six est sûrement moindre. Plus on doit obtenir de 6, moins la probabilité est grande : comme preuve, la probabilité d’obtenir onze six est minuscule (c’est environ
où A est correspond à {Obtenir un
La probabilité d’obtenir exactement deux six dans cette séquence est donc