La somme des n premiers entiers (bis)

On a déjà vu la méthode « classique » au début de ce billet, ici. Là, on s’intéresse à la version combinatoire.

On considère l’ensemble {0,1,2,3,  ,n}De combien de façons peut-on choisir deux nombres de cet ensemble qui contient n+1 éléments ?

D’une part, si on se rappelle nos combinaisons, il y a (n+12)=(n+1)!2!(n+12)!=(n+1)(n)(n1)!(2)(1)(n1)!=n(n+1)2façons de choisir deux nombres de cet ensemble qui contient n+1 éléments.

D’autre part, si on choisit deux nombres dans {0,1,2,3,,n}, il y aura forcément un nombre plus grand que l’autre. Puisque 0 ne peut être le plus grand nombre, celui-ci sera choisi dans l’ensemble {1,2,3,  ,n} qui comporte n éléments. Disons que ce nombre est k. Le plus petit nombre peut donc être choisi dans l’ensemble suivant {0,1,2,3,  ,k1}qui comporte k éléments. En d’autres mots, pour chacune des possibilités pour le plus grand nombre, il y a k possibilités pour le plus petit nombre. Ainsi, le nombre de sélections possibles est donc k=1nk=1+2+3+  +n

Puisqu’on a compté la même chose de deux manières différentes, on a k=1nk=n(n+1)2

Référence : Benjamin, Arthur T. et Jennifer J. Quinn, Proofs that Really Count : The Art of Combinatorial Proof, MAA Press, 2003

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