L’astroïde est la trace du point d’un cercle de rayon qui roule sans glisser à l’intérieur d’un cercle de rayon .

Sur la figure : le grand cercle rayon , de centre , le petit cercle rayon , de centre , avec qui roule sans glisser à l’intérieur du grand cercle. On considère la trace du point . On remarque que le centre du petit cercle décriera une trajectoire telle qu’un cercle de rayon et de centre (en pointillé sur la figure). Le point est le point de tangence entre les petit et grand cercles.
L’angle est l’angle que forme le centre du petit cercle, le centre du grand cercle et l’axe des abscisses (en vert sur la figure, l’angle , calculé dans le sens habituel, anti-horaire). En traçant la droite parallèle à l’axe, on obtient des angles correspondants isométriques. L’angle a donc lui aussi pour mesure . En posant calculé dans le sens horaire, on obtient Enfin, avec on peut trouver les coordonnées du point et celles de ou en effectuant la mise en évidence : (Remarquez que, les angles étant orientés, dans le sens anti-horaire et dans le sens horaire, on additionne à l’abscisse et on soustrait à l’ordonnée.)
Comme le cercle roule sans glisser, on trouve aussi que les mesures des arcs et sont égales. On a et Cela nous permet d’écrire ce qui fait et donc Il nous est donc possible de réécrire l’expression pour les abscisses et les ordonnéesdu point point de l’astroïde en fonction de l’angle seulement. On obtient et Or, comme et on peut substituer les expressions et dans les équations précédentes. On obtient pour les abscisses ce qui se simplifie d’abord àpuis àOn obtient pour les ordonnées ce qui fait d’abordpuis et enfin tout simplement Les équations et sont les équations paramétriques de l’astroïde. On peut trouver la forme cartésienne générale comme suit. Dans l’équation des abscisses, on divise les deux côtés par puis on prend la racine cubique que l’on peut aussi écrire On élève au carré ce qui faitOn procède ensuite avec les ordonnées, en divisant par puis en prenant la racine cubique ce qui fait On élève au carré que l’on peut aussi réécrire commeIl suffit enfin de ressortir notre bonne vieille identité trigonométrique et de judicieusement remplacer et et obtenir En multipliant chaque terme par , on obtient l’équation cartésienne générale dont voici la représentation graphique
